La Journée mondiale du Coeur a été créée par la Fédération Mondiale du Coeur (WHS) en collaboration avec l’OMS. Elle a pour but d’attirer l’attention sur les maladies cardiovasculaires et une série de problèmes de santé connexes. La Journée mondiale du Coeur a lieu chaque 29 septembre.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale (chiffres 2015).
Les maladies cardiovasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, qui comprend:
- les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque)
- les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau)
- les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes)
- les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par une bactérie streptocoque
- les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà présentes à la naissance)
- les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines des jambes par un caillot sanguin, susceptible de se libérer et de migrer vers le cœur ou les poumons).
Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont généralement des événements aigus et sont principalement dus au blocage d’une artère empêchant le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur cause la plus courante est la constitution d’un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d’un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.
Hypertension, dyslipidémies, obésité androïde, diabète de type 2 et syndrome métabolique sont des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. D’autres déterminants des maladies cardiovasculaires sont la pauvreté, le stress et les facteurs héréditaires.
Hygiène de vie
Comme pour la plupart des maladies liées au mode de vie (tabagisme, mauvaise alimentation et obésité, sédentarité et utilisation nocive de l’alcool), les maladies cardiaques peuvent être en grande partie évitables. Même avec une prédisposition génétique aux maladies cardiaques, des changements dans l’hygiène de vie apportent d’énormes avantages au coeur.
On a constaté que cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans son alimentation, consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool permettaient de réduire le risque de maladie cardiovasculaire.
Il est également important d’endiguer le stress.
Réduction du stress
Le stress participe à des poussées de tension ponctuelles qui peuvent être graves. Certaines personnes ont une hypertension chez le médecin et plus rien chez eux, la consultation ayant générée un stress. Nous savons également que le simple souvenir d’un stress ou d’un choc psychologique augmente la tension ponctuellement.
Pour réduire le stress, la Fédération Française de Cardiologie recommande plusieurs techniques:
- Se concentrer sur sa respiration (inspirations et expirations) jusqu’à descendre à six respirations par minute.
- Pratiquer des exercices de relaxation : relâcher ses muscles un par un et identifier les zones de tension dans son corps pour parvenir à un apaisement.
- Pratiquer des exercices de méditation : prendre conscience en simple observateur de ses pensées, émotions et sensations physiques, sans les juger, ni chercher à les comprendre, ni à les chasser.
- La sophrologie propose des exercices rythmés par la respiration, qui améliorent le ressenti corporel pour mieux vivre le présent, reconsidérer le passé et se projeter dans l’avenir.
- La cohérence cardiaque consiste à synchroniser les rythmes cardiaques et respiratoires à l’aide de techniques de relaxation et de méditation.
- Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent aider à repérer des schémas de pensée automatiques ou irrationnels, ou certains comportements répétitifs qui entretiennent le vécu de stress ou entravent la capacité à s’affirmer en société.
- La psychanalyse peut aider à mieux comprendre, en fonction de l’ensemble de son histoire, certaines conduites dont le sens est incertain et qui nuisent à l’épanouissement.
Alimentation
Un des traitements naturels les plus efficaces, pour lutter contre les maladies cardiaques, est bien entendu l’alimentation. De nombreuses études ont été faites sur le sujet. Le régime méditerranéen est sans conteste celui qui convient le plus si l’on souhaite limiter le risque de maladies cardiovasculaires. C’est un régime qui fait la part belle aux légumes, aux légumineuses, et aux fruits, qui utilisent beaucoup d’huile d’olive en particulier et qui préconise peu de viandes.
La présence de vitamines, de minéraux, de fibres, d’acides gras polyinsaturés tels que les oméga 3 et d’acide gras mono-insaturés comme l’acide oléique dont l’huile d’olive est particulièrement riche, ainsi que de polyphénols tels le resvératrol du vin rouge a des effets positifs importants sur la glycémie à jeun, l’oxydation et l’inflammation. Cette diète méditerranéenne permet ainsi de normaliser la pression artérielle, le profil lipidique ainsi que le poids corporel.
Des études montrent que manger du raisin ou boire une quantité modérée de vin rouge diminue les risques de maladie cardiovasculaire.
Dans les grains de raisin, la quasi-totalité des polyphénols se concentre dans la peau et les pépins. Ces substances sont particulièrement intéressantes en raison de leurs propriétés antioxydantes. En réduisant l’oxydation du « mauvais » cholestérol, ils préviennent le développement de l’athérosclérose. Mais leurs effets protecteurs vis-à-vis des maladies cardiovasculaires s’expliquent aussi par le fait qu’ils inhibent l’agrégation des plaquettes et limitent donc le risque de formation de caillots susceptibles de boucher une artère. De plus, ils ont une activité anti-inflammatoire.
L’ail est un excellent allié pour maintenir la pression artérielle et le cholestérol à un niveau optimal. Il peut ainsi contribuer à prévenir l’athérosclérose (durcissement et épaississement des parois des artères causées par des dépôts de lipides).
Il est également conseillé de consommer peu de produits laitiers, peu de graisses saturées, de viande rouge, très peu de boissons sucrées, de sodium et de grains raffinés.
Compléments alimentaires
Certains compléments alimentaires, traitements naturels, permettent de maintenir une bonne santé cardiovasculaire et de limiter la survenue de l’infarctus du myocarde.
Le magnésium est minéral essentiel pour notre organisme. Il possède de multiples rôles que ce soit en tant qu’anti-inflammatoire, régulateur de la tension artérielle ou encore nécessaire à la fabrication de l’énergie (ATP) au sein de la mitochondrie.
Or la population, globalement, n’a pas les apports alimentaires suffisant en magnésium car ce dernier se trouve essentiellement dans l’enveloppe des céréales complètes, dans les légumes verts, les légumineuses et les oléagineux, aliments qui entrent très peu malheureusement dans notre régime occidental actuel.
La vitamine D a un rôle bien plus important que celui qu’on lui connait sur la fixation du calcium. Cette vitamine, plus proche d’une hormone, a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Un taux bas en vitamine D est associé à un plus fort risque de coronaropathie, d’artériopathie, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral, et notamment chez les personnes âgées et les sujets obèses.
Les omégas 3 sont bien entendu célèbres pour leur effet positif sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Ce sont les recherches faites sur l’alimentation traditionnelle Inuit qui l’ont montré. Les oméga 3 sont anti-inflammatoires, vaso-dilatateurs, antiagrégants plaquettaires et diminuent les triglycérides. On les trouve en particulier dans les poissons gras comme les sardines, les harengs, les maquereaux, ou encore sous forme de compléments alimentaires.
La coenzyme Q10 ou Ubiquinol est un antioxydant essentiel pour notre santé. Il semble qu’elle montre un effet positif sur la mortalité par maladie cardiovasculaire. Elle semble aussi nécessaire chez toute personne prenant des statines, car ces dernières, en inhibant l’enzyme HMG-Co-A reductase et donc la production de cholestérol, bloque aussi la production endogène de la coenzyme Q10 nécessaire à la fabrication d’énergie au sein de la mitochondrie. Sa carence explique une partie des effets indésirables des statines à type de fatigue, ou encore des douleurs musculaires.
Phytothérapie
La phytothérapie propose d’excellents remèdes naturels pour soigner les maladies cardiaques.
- L’aubépine soutient le muscle cardiaque
L’aubépine est un arbrisseau épineux dont la phytothérapie utilise tout ou presque : les baies rouges, les sommités fleuries blanches ainsi que les bourgeons. Elle renferme des polyphénols et des triterpènes aux propriétés antioxydantes, mais surtout qui stimulent le cœur. L’aubépine est également capable de réguler le rythme cardiaque. C’est un tonicardiaque léger, modestement vasodilatateur et antihypertenseur. Elle aide littéralement le cœur à se reconstruire, renversant même des situations de dégénérescence.
On la choisit en cas d’insuffisance cardiaque modérée, en plus des médicaments classiques. Comme elle diminue le rythme cardiaque, on l’utilise volontiers en cas de palpitations qui s’accompagnent d’une anxiété à expression thoracique, c’est-à-dire avec une oppression au niveau de la poitrine et l’impression de manquer d’air.
On la prend sous forme d’extrait liquide de plantes fraîches ou d’extrait sec, à raison de 600 à 800 mg par jour en deux prises, par exemple une le matin et une le soir. La plante n’étant pas toxique, elle gagne à être utilisée sur plusieurs mois.
- L’olivier fait baisser la tension
De nombreuses études indiquent que l’olive (et son huile) réduit le risque cardiovasculaire. C’est ici la feuille qui nous intéresse. Elle abrite des flavonoïdes, des triterpènes et des actifs – des sécoiridoïdes – légèrement hypotenseurs et hypolipémiants.
La feuille d’olivier peut stabiliser une hypertension artérielle débutante liée à un surpoids ou à un syndrome métabolique (surpoids, diabète, triglycérides élevés et/ou hypertension). En complément, bien sûr, de mesures diététiques et de la reprise d’une activité physique.
On la prend sous forme d’extrait sec ou liquide, 600 à 800 mg par jour. Mais en tisane aussi : ajouter 30 g de feuilles dans un litre d’eau à ébullition deux à trois minutes, à laisser infuser dix minutes. à boire sur une journée, par cures de trois semaines, entrecoupées de pauses d’une semaine.
- La mélisse régule le rythme cardiaque
Ses feuilles contiennent de l’acide rosmarinique anxiolytique et des triterpènes, tonicardiaques et antiarythmiques. Grâce à ces actifs, la mélisse diminue le stress et régule le rythme cardiaque. Comme elle calme le système nerveux qui commande la contraction de l’intestin, elle est aussi antispasmodique.
On la préfère en cas de palpitations assorties de spasmes digestifs.
En extrait sec ou liquide, 600 mg d’extrait par jour, ou en tisane : jeter une quinzaine de feuilles, sèches ou fraîches, dans un litre l’eau bouillante, laisser infuser 15 minutes. à boire sur une journée. Cette tisane n’est pas très colorée, mais goûteuse.
Attention, la mélisse peut interférer avec le fonctionnement de la thyroïde ! Mieux vaut être prudent en cas de maladies thyroïdiennes.
- L’agripaume cible les troubles du rythme liés à des états d’anxiété
On opte plutôt pour l’agripaume quand la tachycardie est associée à des tremblements, une agitation, ou à la ménopause.
Cette plante fait le lien entre cœur physique (palpitations) et cœur émotionnel (peurs) pour rassurer et ramener le calme (petites hyperventilations, extrasystoles passagères ou courts épisodes de tachycardie).
Elle est à exclure en cas de grossesse ou de prise d’anticoagulants.
En teinture mère, 15 gouttes matin et soir en cures de trois semaines.
- Le maïs est un un anti-inflammatoire des tissus artériels du myocarde
Le Maïs est un cicatrisant du myocarde après un infarctus. Il possède en outre des propriétés anti-inflammatoires du tissu artériel.
Sous forme d’extrait de bourgeons, de 5 à 15 gouttes par jour le matin en augmentant progressivement le nombre de gouttes.
Aromathérapie
Plusieurs huiles essentielles ont des bienfaits cardiovasculaires.
- L’huile essentielle de Cèdre lutte contre l’artériosclérose, l’artérite, la congestion lymphatique. Elle s’utilise en mélangeant 2 à 3 gouttes avec 7 gouttes d’huile végétale de calophylle ou d’arnica. Massez doucement les zones souffrant d’une mauvaise circulation, congestionnées, en suivant le sens de la circulation artérielle (vers le bas sur la face externe des jambes) ou veineuse (vers le haut sur la face interne).
- L’huile essentielle d’Ylang-ylang calme les palpitations, l’arythmie, l’hypertension. C’est un hypotenseur. A diluer dans une huile végétale, et à respirer à l’intérieur des poignets profondément au moins 6 fois dans la journée. Déposez également quelques gouttes sur le plexus cardiaque.
- L’huile essentielle de Livèche est un incontournable de la prévention contre le vieillissement cardiovasculaire. Draineur cutané, articulaire et surtout hépatique et rénal, c’est une véritable cure de remise en forme qu’elle propose en nettoyant en profondeur les deux filtres vitaux de l’organisme, le foie et le rein. Cet axe hépato-rénal a en charge entre autre la qualité du sang et sa circulation. Elle participe à la réharmonisation des taux de lipides circulants, soutient le fonctionnement du pancréas et est hypotensive (en cas d’élévation de la tension artérielle).
Par voie interne en consultant un thérapeute au préalable.
- L’huile essentielle d’Hélichryse italienne régénère les cellules du foie et soutient donc toutes ces fonctionnalités. Elle régule le taux de mauvais cholestérol. Fibrinolytique, cette huile essentielle détruit les caillots par action enzymatique Elle est donc un garde fou quant à un risque de thrombose ou d’infarctus éventuel.
Par voie interne en consultant un thérapeute au préalable.
- Les huiles essentielles de Romarin à verbénone et de Carotte sont d’excellentes détoxifiantes. Elles purifient aussi le sang des graisses superflues.
L’huile essentielle de Romarin à verbénone contient un composant actif qui parvient facilement à détruire les lipides excédentaires dans l’organisme notamment durant la digestion. On appelle cela la lipolyse. En outre, cette molécule draine le contenu du foie et aide ce dernier à se débarrasser du cholestérol qui s’est accumulé à l’intérieur.
L’huile essentielle de Carotte va aussi contribuer à la diminution du taux de cholestérol dans le corps. Pour cela elle décuple la capacité du foie à produire de la bile. Ce liquide visqueux va être évacué en emportant avec lui et en détruisant le cholestérol accumulé dans cet organe. Elle en fait de même pour les corps gras véhiculés par le sang.
Par voie interne en consultant un thérapeute au préalable.
Les huiles essentielles sont à utiliser avec précaution. Demandez conseil à votre thérapeute ou votre pharmacien.
Homéopathie
Plusieurs souches homéopathiques peuvent être prescrites pour prévenir les maladies cardiovasculaires : Arnica montana, Phosphorus, Aurum, Baryta carbonicum, Glonoinum, Melilotus, Aconit, Spigelia, Latrodectus Mactans, Nux Vomica, Coffea, Spifelia, Ignatia, Berberis, …
Demandez conseil à votre homéopathe pour déterminer la souche qui correspond le mieux à votre profil.
Réflexologie
La Fédération Française de Cardiologie recommande la réfléxologie comme thérapie contre le stress (https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/J-apprends-a-gerer-mon-stress/les-nouvelles-approches-de-gestion-du-stress).
La réflexologie est une des techniques permettant de diminuer le niveau de stress, de ce fait aider à limiter les risques de maladies cardiovasculaires grâce à une meilleure circulation, une diminution des palpitations et une amélioration du rythme cardiaque.
Laura Pionnier, Réflexologue à Cannes et Coach Santé / Bien-être
Pour plus d’information ou pour toute prise de rendez-vous, merci de contacter Laura Pionnier.
Tout çà me parait très bon. J’ai 87 ans.
Merci pour votre commentaire. Prenez soin de vous !
Bonjour, après un grave cancer de l estomac œsophage opéré en 2007 il me reste des séquelles tres importantes . J’ ai 81 ans ,je pèse 35 kg pour 1m58( je mesurais 1, 60) je n’ absorbe plus les protéines j ai des douleurs abdominales très importantes . Je ne peux plus manger de tout. De plus je suis allergique à la majorité des médicaments chimique ,il est très difficile de me soigner .Depuis des années je me soigne avec des produits naturels, mais actuellement je souffre d ‘une insuffisance cardiaque sévère (sans doute suite à la chimiothérapie) et je ne peux prendre aucun remèdes traditionnel.je suis donc à l ‘affut de remèdes naturels qui pourraient m’ aider .J ai lu avec intérêt vos conseils et bien que je pratique déjà la plupart de ceux ci, je compte parfaire mon régime .Malheureusement les médecins ne veulent pas admettre que se soigner avec des produits naturels est bénéfique .Ils m’ abreuvent de médicaments chimiques qui me rendent encore plus malade sans chercher plus loin .Ceci dit pour certaines personnes et pathologies je sais que les médicaments chimiques sont indispensable , mais pas pour moi car les effets secondaires en raison de mes allergies peuvent être très graves .Je vous remercie d ‘avoir publié « les solutions naturelles » BJ
Bonjour, il y a aussi des très bons remèdes chez hildegarde de bigen. Je ne sais plus si c’est le pyretre. Ou le galanga pour le cœur. Et puis l’épeautre oberkumer. Je pratique aussi l’acupuncture avec un stylo c’est très intéressant. C7, c8, c9 pour calmer le coeur. Même en acupression. Et puis l’aubépine ma meilleure alliée. Je mange les fruits, fait des teintures de bourgons… Mais l’acupuncture m’a tellement tellement aidée depuis 1 trentaine d’années. Et la médecine chinoise par l’alimentation aussi au moment où je rencontre des difficultés. En fait les organes sont reliés aux 5 éléments et les aliments aussi. Il suffit de manger les aliments qui sont reliés a l’organe malade. Ex. Métal =poumon= piquant =gingembre par exemple. Bon courage en tout cas avec tout ce que vous avez traversé. Pas évident. j’espère que je ne vous ai pas assommé avec tout ça. Ca me passionne. 😊